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Printemps des poètes - 23/03/24

Printemps des poètes
Copyright Florence Mauro               
Copyright Isabelle Vorle        

La Plate-Forme, laboratoire d’art contemporain, a le plaisir d’inviter les poètes Patrick Beurard-Valdoye et Florence Mauro pour 2 lectures le samedi 23 mars 2024 à 15h30.

A la suite des lectures, aura lieu un temps de partage autour d’une collation.

Patrick Beurard-Valdoye est l'auteur de 25 ouvrages d'arts poétiques (dernièrement : Palabre avec les arbres, aux éditions Corti) et de textes sur les arts plastiques. Certains ont contribué à faire connaître l'art allemand du XXème siècle. En prolongement de sa démarche de poète, il a été – jusque l'an passé – professeur à l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Lyon, où il enseignait les pratiques écrites, orales et performatives en arts du langage.
Plusieurs films de ses lectures performées peuvent être visionnés sur Vimeo.com
 
Commencé à Berlin, le Cycle des exils – épopée de 3000 pages – interroge l'Europe, à partir de voyages, enquêtes, recherches documentaires, témoignages, et coulées en plusieurs langues et dialectes. Après avoir parcouru durant 40 ans les zones d'ombre de l'histoire européenne, le "Cycle des exils" se boucle avec ce huitième volume Lamenta des murs (Flammarion), qui paraîtra le 10 avril 2024.
La première partie de cet ouvrage intitulée "Décantate à Dunkerque", combine l'histoire et le présent, aux parages de la Côte d'Opale.

Lecture performée à partir d'extraits de Décantate à Dunkerque.
Patrick Beurard-Valdoye
 


Florence Mauro a publié plusieurs récits et essais ainsi que deux recueils de poésie. Elle a écrit un hommage à Pierre Chappuis paru dans la revue NU (es) et un long poème dans le dernier numéro de la revue Po&sie. Artiste associée de La Plate-Forme, Laboratoire d’art contemporain de Dunkerque, Florence Mauro réalise également des films documentaires. Elle s’exerce à travailler la matière plastique de l’écrit et de l’image.

NORTH BY
Mon père est né à Valenciennes. Il vit son enfance et son adolescence à Dunkerque. J’entends sa voix me citer le nom de certaines villes où il rendait visite à sa famille. J’écoute, dans le timbre de sa voix, la joie et la profondeur de sa réminiscence. Il cherche à raconter, à nous transmettre.
C’est toujours le vide laissé par son absence que j’essaie de combler en empilant des paysages, ceux qu’il a parcouru de son regard si jeune.
Performance d’un temps passé : Regarder-Ecrire. En une heure chaque fois, dans le non épuisement du lieu mais dans son inscription en une première photographie, un début de sentiment.
Inscrire mon processus de création en le radicalisant par la durée de son exercice ;
comme le temps limité d’une parole, d’une vie.
Florence Mauro

ENTRÉE LIBRE

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